Dark Clair

Le 8 juin 2021, les Foo Fighters ont annoncé un projet de réouverture de l'une des salles les plus emblématiques du monde, le Madison Square Garden. La pandémie avait aspiré l'énergie de chaque coin de l'une des villes les plus dynamiques du monde. Et après 476 jours, tout le monde à New York était prêt à retrouver cette énergie.

Le spectacle devait avoir lieu 12 jours plus tard. Que vous soyez un fan ou non, vous vouliez être dans cette salle. Vous vouliez être une petite partie de cette histoire, de cette communauté. Vous vouliez ressentir cette énergie. Naturellement, le site Web de Ticketmaster a été bombardé le matin de la mise en vente des places et, inévitablement, des milliers de fans n'ont pas pu y assister.

Ceux qui sont arrivés à la page de transaction ont été accueillis par une longue liste de frais, de commissions et de tout ce que Ticketmaster avait décidé d'ajouter ce jour-là. Oui, ces frais ont toujours l'air d'être une mauvaise affaire, mais si vous avez déjà assisté à un événement avec billet, vous le savez déjà. Et soit vous payez pour jouer, soit vous ne le faites pas. Dans tous les cas, avec des vendeurs comme Ticketmaster, vous avez une transaction, de la transparence et un choix.


Qu'est-ce qu'un marché secondaire ?

Ticketmaster représente ce que nous appellerons un "marché secondaire légitime". Cela peut sembler injuste, mais c'est un modèle commercial efficace où tout le monde est payé - et [pour l'instant] nous l'avons tous accepté collectivement. Sur ce "marché secondaire légitime", le fan obtient le tarif le plus bas du marché, le vendeur de billets reçoit son argent, et l'artiste, l'équipe et la salle sont payés. Ce système a ses défauts, mais dans l'ensemble, il s'agit d'une transaction simple.

Maintenant, pour ceux qui n'ont pas pu acquérir leurs billets sur le "marché secondaire légitime", il reste généralement une autre option : les revendeurs.

Les revendeurs représentent ce que nous appellerons le "marché secondaire illégitime", autrement dit le marché de la revente. Et comme toute opération louche et non réglementée, elle comporte des risques. Ces risques peuvent inclure des billets contrefaits, des pertes financières et, dans certains cas, la sécurité personnelle. Mais une fois qu'un représentant de ce "marché secondaire illégitime" met la main sur ces billets recherchés, la nouvelle valeur de ces billets devient un jeu équitable.

Le bénéfice de la nouvelle vente de billets va directement au revendeur - le petit rôdeur anonyme qui se cache dans un coin pour compter sa réserve d'argent imméritée. Et les fans et les artistes - ceux qui sont responsables de l'ambiance de l'événement - sont en fait baisés.

Mais, peu importe. Ce n'est pas un grand secret que les fans et les artistes ont longtemps été exploités - cela dure depuis des années, mais il n'y a jamais vraiment eu de solution - voici pourquoi...

Les marchés secondaires dans le monde de l'art traditionnel

Historiquement, les marchés secondaires ont été difficiles à suivre, en particulier dans le monde de l'art, où les transactions se font dans l'anonymat. Une fois que les artistes ont vendu leurs œuvres, ils ne savent pas quand celles-ci changent de mains. Elle peut être conservée ou revendue à l'infini. L'artiste n'a pas son mot à dire et ne perçoit aucun revenu des ventes futures.

Les informations sur le statut d'une œuvre d'art sur les marchés secondaires ne sont généralement accessibles qu'aux artistes établis bénéficiant d'un soutien institutionnel important. Ces artistes réalisent leurs ventes par l'intermédiaire de galeries et de géants de la vente aux enchères comme Sotheby's et Christie's. Ils savent où vont leurs œuvres et comment elles sont vendues. Ils savent où vont leurs œuvres et combien elles coûtent, et ils ont souvent accès aux registres qui suivent indéfiniment la trajectoire de ces œuvres. Mais ces artistes ne représentent que [probablement moins de] un pour cent de l'économie des créateurs. Alors, qu'en est-il des 99 % d'artistes et de créateurs restants ?

Nous savons tous que le capitalisme a une façon d'attribuer de la "valeur". Et dans le monde de l'art, les normes actuelles de "valeur" sont établies par une infrastructure complètement artificielle qui laisse la plupart des artistes survivre et très peu prospérer. En fait, à un moment donné, cette infrastructure complexe a fait autorité sur ce qui constitue un art "valable".

Si le travail d'un artiste n'était pas considéré comme "précieux" dans ce système, il avait de la chance de ne rien vendre. Et s'il vendait une pièce, il était payé. Une seule fois. L'acheteur prenait alors l'œuvre et la gardait, l'aimait, la stockait ou la revendait (généralement pour un bénéfice). Pour tout artiste qui créait dans le cadre de ce système, les choses allaient mal. Chaque transaction [maigre] signifiait la perte de tout lien avec leur travail, et de tout gain financier futur réalisé sur ce travail. Et comme toutes les grandes structures du capitalisme moderne, ce système ressemblait à une pyramide - où l'artiste était loin d'être au sommet.

Mais si ce n'était pas forcément le cas ? Et si un artiste avait accès à une trace tangible du parcours de son œuvre, indéfiniment ? Et s'il pouvait bénéficier de ce voyage ?

Que sont les NFT, et comment changent-ils les marchés secondaires dans le monde de l'art ?

Un NFT (Non-Fungible Token) est un actif numérique qui représente un objet du monde réel comme une œuvre d'art, une musique ou une vidéo. La création et le cycle de vie d'un NFT ressemblent à ceci :

Un artiste crée une œuvre. Il vend ensuite cette œuvre sur la blockchain. Dans le cadre du contrat de vente, il conserve une participation permanente dans cette œuvre. Cette participation permet à l'artiste de tout voir - qui détient son œuvre, quand elle est vendue et à qui elle est vendue. Et chaque fois que l'œuvre change de mains, un paiement automatique de redevances est transféré sur le portefeuille numérique de l'artiste.

Tous ceux qui participent restent investis dans l'œuvre. Tout le monde - l'artiste, le(s) collectionneur(s) - reste lié à l'héritage de l'œuvre par cette chaîne. Une communauté de soutien se construit autour de l'œuvre, fournissant des ressources qui permettent à l'artiste de continuer à produire d'autres œuvres. Ces ressources prennent la forme de réseaux, de promotions et de gains financiers.

Les marchés secondaires dans l'espace NFT ne ressemblent plus à une structure pyramidale mais à une structure circulaire. Cette structure circulaire est renforcée par des valeurs telles que le soutien, la communauté et un désir partagé de se connecter et de créer.

Un NFT protège également les droits de toutes les parties concernées - voici comment :

Les droits des artistes aux redevances sont intégrés dans la transaction.
Quelques
lignes de code et aucune intervention juridique garantissent que l'artiste gagne de l'argent à perpétuité chaque fois que son œuvre change de mains. Cela signifie que l'artiste a la possibilité de percevoir des revenus passifs sur son œuvre indéfiniment. 

Les collectionneurs sont protégés de la fraude.
Dans le monde de l'art traditionnel, les contrefaçons sont le plus grand cauchemar des collectionneurs. Si vous avez déjà vu le film " Who the #$&% Is Jackson Pollock ?", vous savez de quoi nous parlons. Pour faire court, une femme trouve un tableau, quelqu'un lui dit que ce tableau pourrait être un authentique Jackson Pollock, et le monde de l'art est mis sens dessus dessous. Comment un monde aussi soudé, composé de professionnels d'élite, a-t-il pu égarer une œuvre de l'un des artistes les plus célèbres duXXe siècle ? Naturellement, il y avait beaucoup de sceptiques.

Avec les NFT, cela ne peut pas arriver. L'historique complet de la propriété est sur la blockchain. Pour les collectionneurs, cela signifie des transactions simples et une authenticité garantie.

Conseils aux artistes : Mettez les NFT à votre service

Il y a beaucoup de place dans l'économie des créateurs. Et si vous avez du talent et que vous créez déjà des œuvres, il est temps de vous lancer tête baissée dans cet espace. Voici quelques conseils pour vous aider à démarrer :

Louez votre âme, ne la vendez pas.
Vieux
vous : Vendez votre travail. Donnez vos droits. Perdez votre connexion.
Le nouveau vous : Vendez votre travail en tant que NFT et profitez de son succès continu.

Vendez à un acheteur qui veut faire partie de votre parcours. Ce sont ces personnes qui vous apporteront un soutien continu et vous aideront à vous épanouir en tant qu'artiste.

Oubliez l'élite. Trouvez vos amis.
Il ne s
'agit plus de traquer les quelques grands acteurs du monde insaisissable de l'art. N'essayez pas de vous intégrer dans cet espace. Trouvez des personnes qui aiment sincèrement votre travail. Trouvez ceux qui sont enthousiasmés par votre parcours et qui vous soutiendront à chaque étape.

Gagner de l'argent.
Celle-ci est simple. Ne laissez plus les gens vous demander de venir vous aider pour un "croquis rapide". Ne laissez plus les gens qui " aiment votre travail " vous faire une offre insultante qui ne couvre même pas vos fournitures. Par tous les moyens, continuez à faire de l'art physique pour votre plaisir. Donnez-le si vous le souhaitez. Vendez-les. Mais, pour l'amour de Dieu, transformez ce chef-d'œuvre en un NFT - et gagnez de l'argent avec ! Parce que mon ami, tu mérites de manger comme tout le monde.

Soyez le changement.
Cliché, je sais. Mais écoutez-nous. Regardez le monde qui vous entoure en ce moment. Qui gagne de l'argent ? Comment font-ils cet argent ?

Une grande partie du flux actuel de capitaux valorise la destruction. La destruction de l'environnement. La destruction des droits de l'homme. Ce système est structuré de manière à enrichir un petit nombre de personnes, laissant les autres faire la queue. Mais cela est en train de changer. Et les créateurs sont à l'avant-garde de ce changement. Plus les créateurs s'impliquent dans le marché, plus le marché devient puissant. Les marchés puissants façonnent les systèmes. Imaginez des systèmes où les créateurs sont aux commandes plutôt que les destructeurs.

Il s'agit d'une révolution pour les artistes et les créateurs du monde entier.

Les NFT ont commencé par l'art, oui. Mais si vous avez lu jusqu'ici, suivez mon conseil : restez à l'affût de cette technologie car elle va continuer à se répandre dans tous les coins de l'économie créative et au-delà (oui, je vous regarde, vendeurs de billets et artistes en direct). Ce changement dans la façon dont les marchés secondaires sont structurés crée des options de carrière durables pour les créatifs du monde entier. Le potentiel de l'espace NFT est infini pour ceux qui créent et participent. C'est le jeu qui est en train de tout changer.

 

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